Les astronomes supposent depuis longtemps que l’emplacement de Jupiter dans notre système solaire aurait été bénéfique pour la Terre: cette planète géante aurait agi, depuis des milliards d’années, comme un bouclier, nous épargnant un nombre indéterminé de collisions avec des astéroïdes et des comètes.
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Mais dans l’édition du 23 mars de la revue PNAS , deux astronomes californiens y vont d’un scénario plus audacieux: aux premiers âges du système solaire, Jupiter aurait plongé vers le Soleil, faisant littéralement le ménage parmi les planètes en formation. Lorsque Jupiter se serait finalement stabilisé sur son orbite actuelle, il ne serait plus resté que quelques astres, dont la Terre, chacun bénéficiant du coup d’un espace bien à lui, libre de débris.
