Le critique néo-démocrate en matière de science, Kennedy Stewart, a ainsi déposé ces dernières années trois projets de loi autour de la place de la science au gouvernement, dont un « code d’éthique » sur le droit de parole des scientifiques fédéraux, en plus de proposer la création d’un « directeur parlementaire des sciences » qui aurait le pouvoir d’un Vérificateur général.
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Le parti libéral s’est également engagé à mettre fin au bâillonnement des scientifiques et à créer un poste de scientifique en chef — en plus d’injecter 25 millions $ dans le budget scientifique de Parcs Canada.
Quant à Elizabeth May, du Parti vert, elle a déposé, en juin dernier, un projet de loi sur une « science ouverte » qui rendrait obligatoire la publication en accès libre des recherches financées par les fonds publics — et du coup, selon elle, assurerait le droit de parole des scientifiques.
Des représentants de ces trois partis ont également signé la lettre que fait circuler depuis la mi-juin l’organisme Evidence for Democracy, en appui à des « politiques soutenues par la science ».