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Le coronavirus a mis en évidence une deuxième épidémie, celle des fausses nouvelles. Selon des chercheurs canadiens et américains, une solution simple serait d’inciter les gens à réfléchir à la crédibilité d’une manchette avant de la partager!

Dans leur étude publiée dans la revue Psychological Science, ils arrivent à la conclusion que les gens sont capables de discerner relativement bien si une nouvelle est véridique ou non. Le problème serait qu’ils n’y réfléchissent pas avant de la partager. Ce serait plutôt leur instinct, leurs émotions ou même leurs attentes face aux réactions des autres utilisateurs, qui les guideraient pour propager des fausses nouvelles sur les réseaux sociaux.

Une des deux expériences de ces chercheurs de l’Université de Regina (Saskatchewan) et du Massachusetts Institute of Technology, a consisté à demander à certains de leurs « cobayes » (1700 adultes américains recrutés en ligne) de se prononcer d’abord sur la véracité d’une manchette portant sur un autre sujet que celui sur lequel ils allaient être testés. Ceux-là partageaient ensuite davantage les vraies nouvelles sur la COVID-19 que les fausses. Les chercheurs proposent aux plateformes de médias sociaux d’offrir régulièrement à leurs utilisateurs la possibilité d’évaluer la véracité de grands titres choisis au hasard. Cela leur rappellerait qu’ils doivent s’interroger sur la vraisemblance d’une nouvelle avant de la partager.

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