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La Nouvelle-Zélande est sous confinement depuis 2 semaines, pour briser une vague de COVID qui a grimpé jusqu’à un sommet de… 83 cas en une journée.

Tout a commencé avec un cas —un seul— observé le 17 août. C’était le premier depuis des mois, et c’était un variant Delta. Le même jour, la première ministre Jacinda Ardern annonçait un confinement de 72 heures, qui est devenu confinement de deux semaines, et à présent de deux autres semaines, pendant que les cas montaient en flèche.

Du moins, « monter en flèche » est une façon de parler. De 1 le 17 août, les cas sont passés à 68 le 26 août, et jusqu’à 83 le 29 août. Et depuis, la courbe semble redescendre: une cinquantaine de cas le 30 août, autant le 2 septembre, et presque tous dans la capitale, Auckland. Le confinement a été partiellement levé dans le reste du pays.

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Quarante-deux personnes étaient hospitalisées jeudi, dont six aux soins intensifs. Des chiffres qui font l’envie de bien des pays, en même temps qu’ils questionnent la légitimité d’un confinement sévère. Mais il faut dire que le pays est l’un des rares à avoir poursuivi une stratégie dite de « zéro COVID » —une stratégie critiquée, dans le contexte de ce nouveau confinement, mais qu’a défendu la première ministre. Le talon d’Achille de la Nouvelle-Zélande est son taux de vaccination: à peine le quart des 5,1 millions d’habitants ont reçu leurs deux doses, la plus faible croissance des pays de l’OCDE.

 

Photo: La première ministre de Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern.

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