C’est ce qu’ont expérimenté des bibliothécaires de Floride : ils ont créé de « faux lecteurs », qui empruntent des livres qui, sans cela, auraient été retirés des tablettes et peut-être détruits. Le quotidien Orlando Sentinel raconte ainsi l’histoire de Chuck Finley, un lecteur vorace, puisqu’il a emprunté 2361 livres en neuf mois à sa bibliothèque du comté de East Lake. À lui seul, il a augmenté le prêt de livres de 3,9 %. Mais Chuck n’en a lu aucun, puisqu’il n’existe pas. Une enquête administrative a conduit à placer le superviseur de la bibliothèque en congé forcé pour cette « usurpation d’identité » — Chuck Finley avait même une adresse postale et un numéro de permis de conduire — en attendant de confirmer si, comme le superviseur l’aurait prétendu, il y a eu d’autres cas similaires, dans sa bibliothèque et dans les autres du comté. Les reportages ne précisent pas combien de livres ont été sauvés.
Restaurateurs et hôteliers ont sans doute été les premiers à découvrir qu’en créant de fausses identités, ils pouvaient améliorer leurs notes sur les sites de voyages. Qui aurait cru que le même truc puisse servir à sauver des livres ?
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