Ces 7 hommes et 5 femmes, présentés à la presse mercredi, ont déjà accompli beaucoup : ils sont les « survivants » d’un groupe de 18 300 candidats. Ils en ont à présent pour deux années d’entraînements intensifs avant d’être prêts à être choisis pour des missions. Mais le problème, c’est que depuis qu’ils ont soumis leur candidature, l’avenir des missions habitées est devenu plus incertain que jamais. Alors que depuis 10 ans, la NASA semblait viser un voyage vers Mars pour les années 2030, pendant son discours de mercredi, le grand patron de la NASA, Robert Lightfoot, n’a pas prononcé le mot « Mars » une seule fois. Et encore faut-il savoir que toutes ces annonces d’un voyage martien sont restées au fil des années « illusoires et mal financées », résume le journaliste Eric Berger dans Ars Technica. En fait, les développements les plus prometteurs des dernières années ont été du côté de l’entreprise privée, dont les fusées hériteront peut-être bientôt de la responsabilité de ravitailler la station spatiale. Ces compagnies, qui sont sous contrat avec la NASA, pourraient avoir leurs propres pilotes, ou puiser dans ceux de l’agence spatiale américaine.
La NASA a annoncé la semaine dernière 12 nouveaux astronautes… mais elle n’a pas de destinations pour eux.
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