Voici tout d'abord ce que ça donne lorsque le Détecteur de rumeurs y passe son gros crayon rouge. Les réponses sont au bas de l'article.

- 1-2 : Des adjectifs comme mIraculeux et des points d'exclamation sont des signaux d'alarme: on ne les utilise pratiquement jamais, ni en journalisme ni en science
- 3: L'Université de Cornwall, Ontario, n'existe pas
- 4: Vous vous doutez bien que ce patient, sur la photo, n'a pas reçu une injection de jus de céleri. Mais comment peut-on en être sûr ? Par une recherche Google: téléchargez d'abord cette image sur votre ordinateur puis, faites-la glisser dans la fenêtre de recherche de Google Images. Vous obtiendrez une liste d'endroits où cette photo est déjà parue, et vous découvrirez ainsi qu'elle provient d'une banque d'images générales.
- 5: Un paragraphe à ce point rempli de jargon incompréhensible dans un texte de vulgarisation? C'est mauvais signe. Quelqu'un veut peut-être donner l'impression qu'il est un vrai spécialiste... ou bien l'auteur a recopié un mauvais communiqué de presse.
- 6: Même si l'université de Cornwall existait, il serait facile, en allant sur son site, de chercher si cette personne y travaille vraiment.
- 7: Ceci n'est pas l'adresse des Nouvelles TVA. Les créateurs de sites de fausses nouvelles qui tentent de les faire passer pour de véritables sites utilisent souvent des adresses web trompeuses.
- 8-9-11-13: "Se dit d'avis que", "affirme-t-elle", etc. C'est son opinion, mais où sont les faits solides ?
- 10: Encore une opinion, cette fois-ci d'une vedette du cinéma (et vendeuse de produits douteux, mais ceci est une autre histoire).
- 12: Ha-ha ! Pas d'étude parue. En science, c'est l'élément majeur dont on a besoin pour distinguer les opinions des faits. Sans étude, impossible pour un expert de dire si ces affirmations sur le jus de céleri tiennent la route.
- 14: Pas d'étude, pas de données disponibles, la cause est entendue: même si l'université ou la chercheure existaient, ce texte ne mériterait pas d'être partagé.