exposition sur Hubert Reeves

C’est avec beaucoup d’émotions que le directeur du Planétarium, Olivier Hernandez, ouvre une exposition dédiée au célèbre Hubert Reeves, astrophysicien réputé et défenseur de l’environnement.  Une partie de la famille du scientifique était sur les lieux pour témoigner de la vie de ce grand humaniste.

Hubert Reeves a beaucoup influencé le directeur du Planétarium. L’acquisition d’un télescope et la lecture du livre Patience dans l’azur ont décidé Olivier Hernandez à poursuivre ses études en astrophysique à l’Université de Montréal, là où Reeves a étudié puis enseigné. ‘’Ce livre a changé ma vie’’ a-t-il dit, un trémolo dans la voix.

L’exposition court de sa naissance à la fin de sa vie active. Des récits et des objets relatent son parcours, que ce soit son extrait de naissance, son premier télescope avec pour corps un tuyau de poêle ou un miroir poli par Reeves, célèbre instrument toujours en montre à l’ASTROlab du Mont-Mégantic. Plusieurs photographies le montrent en pleine action, tableau couvert de formules et longue barbe comme étudiant et par la suite orateur et vulgarisateur des découvertes astronomiques, réputé autant en France qu’au Québec.

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Nous avons assisté à plusieurs de ses conférences, sur le terrain où j’ai œuvré comme animateur au Mont-Mégantic et dans des lieux de savoirs que ce soit à l’Université de Montréal ou à la Bibliothèque et archives nationales du Québec. À chaque fois, j’avais plaisir à le retrouver avec le sentiment que cela était réciproque.

Au bénéfice des visiteurs, l’exposition de ce grand philosophe des temps modernes fait entendre certaines de ses conférences dans une salle attenante. Lors de la conférence de presse, son fils Benoît Reeves, un des concepteurs de l’exposition, a exprimé toute l’importance que son père avait à ses yeux et nous pouvons dire aux nôtres. « Je demeure fasciné par l’humaniste qu’il a été. Non pas parce qu’il était mon père, mais bien parce que, à l’heure de la guerre, de l’argent, de Trump et de Musk, cet humanisme profond nous manque beaucoup. Il était tellement bienveillant. On le sentait dans ses propos. »

Comme Olivier Hernandez et bien d’autres, j’ai été impressionné par ses actions, ses paroles et ses écrits. « Nous ne sommes que des poussières d’étoiles… » (titre d’un de ses ouvrages) m’a ouvert la voie aux beautés de l’Univers.

Au Planétarium de Montréal, jusqu’au 23 février 2027

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