Derrière cette affirmation, d’étranges ondulations du sol détectées il y a quelques années au Nord de l’Amazonie, dans les savanes appartenant à la Guyane française. Il s’agit de monticules créés par les agriculteurs amérindiens, longtemps avant l’arrivée des Européens, pour protéger leurs cultures des inondations. Or, lorsque ces champs furent abandonnés (il y a 400 à 800 ans), des plantes et des animaux colonisèrent ces monticules, créant un nouvel écosystème. Une savane avec ces altérations « aura une plus grande biodiversité qu’une savane plate », résume Doyle McKey, de l’Université de Montpellier 2, dans les Proceedings of the National Academy of Sciences.

L’activité humaine dans l’Amazonie n’a pas toujours été une mauvaise chose. En fait, les transformations opérées par les premiers agriculteurs dans cette région auraient permis d’accroître la biodiversité.
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