Ce n’est pas (tout à fait) une arnaque: il y a bel et bien des ruines, et elles remontent bel et bien à quelques siècles. Mais il a fallu le travail d’un archéologue de l’Université de Floride du Sud, Christian Wells, pour découvrir l’erreur. Dormaient dans son université, depuis 1990, une collection de plus de 150 objets —assiettes et ustensiles— provenant de l’île de Roatán, et attribués aux Mayas. Après examen, ces objets se sont révélés plutôt être l’oeuvre d’un autre peuple, les Pech, qui ne sont connus qu’à travers les récits des premiers explorateurs européens.
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Le problème est que le gouvernement hondurien, depuis une trentaine d’années, a beaucoup misé sur l’attrait de la civilisation maya pour attirer des touristes, et ne semble pas très réceptif à l’idée de modifier «l’étiquette de cette île: à elle seule, Roatán accueille 800 000 visiteurs par an, qui y viennent pour ses plages, sa plongée sous-marine... et ses ruines mayas.





