On parle bien de gènes et non d’un génome qui permettrait de reconstituer un mammouth. En fait, la séquence génétique —provenant d’un os de mammouth— était très fragmentaire, mais tel était justement le but de l’expérience, explique Soren Overballe-Petersen, de l’Université de Copenhague: voir jusqu’où une bactérie est capable d’aller.
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Les généticiens savent depuis longtemps que des bactéries présentes dans le sol peuvent s’accaparer tout ce qu’elles peuvent en matière de matériel génétique. On a donc fourni au microbe A. baylyi cette séquence de gènes vieille de 43 000 ans. Il l’a intégrée à son propre ADN et a continué de se diviser comme si de rien n’était.
Du coup, la question suivante devient: combien de fois de tels transferts de gènes se produisent-ils dans le monde microscopique qui nous entoure?





