Le verbe "semblent" est très important, parce que ces recherches ne durent pas depuis assez longtemps pour qu'on y ait vu des gens vivre jusqu'à 100 ans! Mais les participants à une expérience récente "ont développé certains des traits associés avec la longévité déjà observés dans des tests chez des animaux", conclut une étude de l'Université de l'État de la Louisiane.
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Chez certains animaux en effet, dont des rats, on a découvert depuis 2000 (voir Qui mange moins vieillit moins) qu'une "restriction calorique" manger moins, mais surtout manger moins gras augmentait l'espérance de vie des souris et des rats dans des proportions allant parfois jusqu'à 30%. En plus de réduire leurs risques de développer des problèmes cardiaques ou un cancer. Mais entre les expériences sur les souris et les expériences sur des humains, il y a souvent un gouffre, de sorte que les chercheurs hésitaient à faire le lien.
L'étude dont il est fait état ici, parue dans le Journal de l'Association médicale américaine, ne tranchera pas la question, mais elle est la première à mettre un pied dans le camp "humain". Elle impliquait 12 personnes qui ont mangé suffisamment pour conserver leur poids, et 36 personnes qui devaient réduire leur apport de calories soit de 25%, soit de 12,5% (et en brûler 12,5% avec des exercices). L'expérience a duré trois mois et les participants devaient participer à une rencontre de groupe hebdomadaire.