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Que les hommes qui doutent encore se rassurent : la masturbation ne rend ni sourd, ni aveugle, ni stérile. Pourtant, une étude la pointe à nouveau du doigt, en suggérant que se masturber plus d'une fois par semaine augmente le risque de cancer de la prostate. Publiée en janvier dans le British Journal of Urology International, l'analyse des habitudes intimes de 840 hommes est formelle : ceux qui ont eu une activité sexuelle intense entre 20 et 40 ans ont plus de risque de développer un cancer de la prostate après 50 ans. Et c'est la masturbation fréquente, et non le nombre de rapports sexuels, qui pèse sur le risque de cancer.

« Il y a probablement un lien entre des besoins sexuels forts et un taux élevé d'hormones mâles, facteur de risque de cancer de la prostate », explique Polyxeni  Dimitropoulou, épidémiologiste à l'Université de Cambridge. En revanche, passé l’âge de 50 ans, la masturbation semble avoir un effet protecteur contre le cancer. De quoi en perdre son latin, d'autant que d'autres études ont montré que la masturbation, en libérant des toxines, permettait au contraire de protéger contre le cancer de la prostate, quel que soit l'âge. « Les résultats ne sont pas opposés : nous trouvons aussi que la masturbation protège, mais après un certain âge, tempère le chercheur. Les mécanismes en jeu diffèrent simplement d'un moment à l'autre de la vie ».

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Si le plaisir solitaire soulève encore la polémique, sachez que les rapports sexuels, eux, n'ont que des avantages. Ils protègent contre les maladies cardiovasculaires, la dépression et le surpoids… Dans le doute, mieux vaut donc profiter du sexe à deux que tout seul!

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