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Être un artiste en résidence dans les laboratoires de physique nucléaire du CERN, en Suisse, peut représenter une expérience formidablement créative... mais pas trop longtemps, a décrété Ariane Koek.

Directrice du développement des arts au CERN, elle a conclu en 2009 que trois mois devraient être le maximum.

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«Lorsqu’ils travaillent avec des physiciens, il y a une limite, après laquelle les artistes veulent prouver aux physiciens qu’ils ont un cerveau. À l’instant où ils font ça, ils perdent leur créativité artistique», explique-t-elle au New Scientist.

Le programme d’artistes en résidence du CERN est néanmoins pris très au sérieux: l’institution assigne désormais à chaque artiste un mentor parmi les scientifiques, et l’artiste doit tenir un séminaire chaque mois afin d’intéresser ses hôtes à ce qu’il fait.

Une tentative pour rapprocher les deux planètes, en somme...

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