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Les bienfaits de la musique semblent sans limites. Juste au cours des deux dernières années, des études ont avancé qu’elle contribuerait au bonheur, qu’elle serait bénéfique en salle d’opération, qu’elle motiverait des bébés à téter et qu’elle apaiserait les comportements agités de personnes atteintes d’Alzheimer. Une récente étude revient sur cette invention humaine en tentant maintenant d’en expliquer son attrait universel.

De tout temps, des scientifiques et des philosophes ont tenté d’expliquer la réaction émotive des humains à l’écoute de musique, mais peu de preuves confirmeraient encore à ce jour l’une ou l’autre des hypothèses avancées, écrivent les chercheurs ayant mené cette nouvelle étude.

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Ils ont donc tenté à leur tour de répondre à cette question et concluent aujourd’hui que « cette sensibilité à la musique chez l’homme constituerait une forme spéciale de cognition sociale. »

La musique aurait évolué, selon eux, au service de la vie en groupe. Elle aurait servi à transmettre, à plusieurs individus à la fois, l’état mental du groupe d’appartenance. En influençant ainsi l’humeur et le comportement des individus, elle aurait permis de constituer un groupe coordonné et de renforcer les liens sociaux entre les membres. Ils citent, en exemple, la marche militaire, les hymnes nationaux, etc.

C’est à partir d’études récentes explorant les liens entre les émotions suscitées par la musique et le comportement social qu’ils en sont arrivés à cette conclusion. Leurs résultats ont en effet démontré que les personnes qui présentaient les réactions à la musique les plus vives étaient aussi celles qui désiraient le plus ardemment appartenir à un groupe, lit-on dans le Pacific Standard .

Cette conclusion constitue en soi une nouvelle avenue à explorer, avancent les chercheurs qui admettent d’emblée les limites de leur étude dont la véracité des arguments évolutifs mis en lumière qui peut en effet être difficilement éludée en un seul article, précisent-ils.

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