L’annonce, qui a été faite lors du dernier congrès international du plateau tibétain, ne provient que de l’analyse de deux carottes de glace prélevées là-bas, à plus de 6000 mètres d’altitude. Mais parce qu’à travers le monde, les carottes de glace prélevées en haute altitude sont rares, les experts se demandent depuis si le phénomène ne serait pas généralisé. Une hypothèse qui demandera à être rapidement vérifiée, parce qu’à travers le monde, l’eau qui s’écoule des glaciers représente la principale source d’eau potable pour des millions de personnes.
Logiquement, un glacier recouvrant une montagne devrait fondre par le bas d’abord: il y fait plus chaud qu’au sommet. Les glaciologues sont donc mystifiés par des observations qui suggèrent qu’au Tibet, une bonne partie de la fonte se ferait au sommet.
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