Cette nouvelle, qui a rapidement fait le tour du monde après sa parution le 14 novembre dans Science , laisse en plan la plus importante des questions: pourquoi une partie de cette famille est-elle disparue, tandis que l’autre s’est tellement bien adaptée qu’elle dort aujourd’hui sur de confortables coussins aux quatre coins du monde?
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La génétique ne permet pas d’y répondre, et ce n’est pas faute d’avoir essayé: l’équipe dirigée par Olaf Thalmann, de l’Université de Turku, en Finlande, a analysé l’ADN (ou ce qu’il en reste) de 18 fossiles canins âgés de 1000 à 32 000 ans. Et les a comparés avec l’ADN de 49 loups et 77 chiens modernes. La comparaison porte à conclure que le dernier ancêtre commun aux chiens et aux loups a vécu il y a 32 000 ans en Europe, et que le dernier ancêtre commun à tous les chiens actuels a vécu il y a 18 800 ans. Entre ces deux dates, un groupe s’est rapproché des humains, et une partie de ce groupe s’est révélée plus chanceuse que l’autre.
Ce n’est pas le bout de la route pour ce type de recherche: comme le reconnaît Thalmann, son échantillon manque de fossiles canins d’Asie, ce qui pourrait un jour conduire à réajuster ses estimations.





