Les nouveaux groupes —largement chinois— qui investissent en Afrique ont un impact visible à l’oeil nu: une multiplication des nouvelles routes.

Les compagnies minières sont largement impliquées dans cet effort, pour mieux servir leurs intérêts. Mais on retrouve aussi depuis 2010 un effort concerté, le Programme pour le développement des infrastructures, financé entre autres par les gouvernements locaux, et dont 30% du budget va aux transports: de meilleures routes, raisonne-t-on, constituent une porte d’entrée vers un meilleur accès aux soins de santé et à l’éducation —en plus d’un meilleur accès aux marchés urbains pour les fermiers. Selon la Banque mondiale, la densité moyenne de routes en Afrique est de 204km par 1000 kilomètres carrés —contre 944km dans le reste du monde (New Scientist).

Je donne