On évoque depuis quelques années la possibilité d’effacer des souvenirs douloureux en ciblant une région de notre cerveau. Et si on passait plutôt par un gène?

Les experts appellent «épigénétique» cette science qui étudie les relations entre les gènes et leur environnement —et qui nous a permis d’apprendre, ces dernières années, que des épisodes stressants peuvent altérer l’expression d’un gène au cours d’une vie. Pourrait-on se servir de cette connaissance pour aider les gens souffrant de stress post-traumatique? Une étude parue dans la revue Cell fait état d’un médicament testé sur des souris —il cible les marqueurs qui, attachés à notre ADN, font en sorte qu’un gène soit actif ou non. On pense plus particulièrement aux gènes dont l’activation envoie à notre cerveau les signaux chimiques associés à la peur.

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De la souris à l’homme, il y a toutefois un bond: les souris ne souffrent pas de stress post-traumatique. On peut tout au plus les entraîner à avoir peur de quelque chose... ou à ne plus en avoir peur.

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