Nous sommes donc en train de faire reculer Ebola. Mais l’étape suivante pourrait être encore plus difficile: combattre les préjugés à propos d’Ebola.

Dans le cadre de son séjour en Sierra Leone, la journaliste Erika Check Hayden a rencontré des organismes qui aident des patients guéris à réintégrer la société —et si de tels organismes sont devenus nécessaires cet automne, c’est parce que le retour s’avère plus difficile qu’on ne l’avait imaginé. Les patients guéris d’Ebola sont souvent stigmatisés, de crainte qu’ils ne soient encore contagieux: refus de les avoir comme voisins (14%), refus d’acheter leurs produits au marché (31%), ou préjugés en général (46%), selon un sondage réalisé par l’UNICEF en novembre. De plus, ces organismes commencent à peine à avoir le temps de prendre la mesure de l’impact psychologique: chez ceux dont le parent mort était le seul soutien de famille, chez ceux dont toutes les possessions ont été brûlées pendant leur séjour à l’hôpital. Ou chez les survivants d’une famille qui a été décimée...

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