Ce n’est pas que l’île en était dépourvue : des récits de voyageurs remontant au XIXe siècle font état de l’acharnement des insectes piqueurs pendant le bref été. Mais la hausse des températures fait qu’on retrouve davantage de points d’eau où les oeufs des insectes indigènes à l’île peuvent éclore plus tôt... et comme ils n’ont pas plus de prédateurs qu’avant, en plus d’apparaître plus tôt, ils sont plus nombreux à survivre jusqu’en juillet. Ceux qui doivent en subir les conséquences ne sont pas seulement les humains : même les caribous sont affectés par cette profusion de moustiques, selon l’écologiste Lauren Culler : plus ils passent de temps à fuir les insectes, moins ils en passent à chercher de la nourriture et à veiller leurs petits.

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