Les chercheurs de l’université de Washington, dont l’étude est parue dans la dernière édition de la revue Autism Research, soulignent eux-mêmes certains bémols et des journalistes n’ont pas tardé à en trouver d’autres :
Abonnez-vous à notre infolettre!
Pour ne rien rater de l'actualité scientifique et tout savoir sur nos efforts pour lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation!
— ils ne prétendent avoir découvert un lien statistique qu’avec quelques-uns des nombreux symptômes de l’autisme, tels que les comportements répétitifs, et aucun lien avec la plupart des autres, tels que le test de QI ;
— dans au moins un cas (les comportements socioaffectifs), les symptômes seraient même moins sévères chez les enfants dont la mère a subi une échographie pendant le premier trimestre ;
— lorsqu’on trouve un lien, il apparaît uniquement chez des enfants nés avec les variations génétiques que l’on associe traditionnellement à un risque d’autisme (7 % du groupe étudié) ;
— une échographie dès le premier trimestre n’est recommandée qu’aux cas problématiques, ce qui accentue le risque que le lien que ces chercheurs ont observé ait une autre source ;
— enfin, leur base de données est constituée de mères d’autistes de 4 à 18 ans à qui l’on a demandé de se rappeler à quel moment de leur grossesse elles avaient passé une échographie.