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C’est un mystère : ils ont tous les signes de l’Alzheimer dans leurs cerveaux, mais ils n’avaient pas d’Alzheimer.

Le constat présenté cette semaine au congrès de la Société américaine des neurosciences redonne du poids au débat sur les recherches sur les causes de l’Alzheimer : soit les fameuses «plaques» dans le cerveau, qui sont des accumulations de protéines, et qui seraient la cause de la dégradation de nos fonctions cognitives.

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Or, des autopsies réalisées sur huit personnes de 90 à 100 ans qui avaient une excellente mémoire jusqu’à leur décès, ont pourtant révélé la présence de ces plaques chez trois d’entre elles. L’échantillon a beau être petit, cette recherche s’inscrit dans une remise en question de plusieurs années sur le rôle attribué traditionnellement à ces «plaques» dites amyloïdes —en fait, on peut remonter jusqu’en 1991 pour trouver une recherche soulignant l'étonnement d’avoir trouvé des cerveaux contenant ces plaques, chez des gens qui, avant leur décès, ne montraient ni perte de mémoire ni diminution des facultés cognitives.

Pourrait-il y avoir des facteurs environnementaux ou génétiques qui entrent en ligne de compte, demande Changiz Geula, de l’Universirté Northwestern, qui a dirigé la nouvelle étude. Autrement dit, des facteurs, innés ou acquis, qui immuniseraient certaines personnes contre les effets délétères de ces plaques ? S’il était possible d’identifier ces facteurs, la recherche sur d’éventuels traitements aurait tout à coup de nouveaux objectifs...

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