C’est le jugement que porte la Dre Farah Naz Khan, qui ne donne pas de conseils, mais blogue sur la santé et la culture, entre autres dans le Scientific American. Elle constate que la démocratisation de la prise de parole que l’on doit aux réseaux sociaux concerne aussi les médecins : « ce qui a commencé comme une façon d’améliorer le développement professionnel des médecins et aider à diffuser de l’information crédible pour les patients, a lentement évolué vers un monde de sursauts de prestige, avec des docteurs exagérant leur expertise aux dépens d’une audience de médias sociaux naïve. » Elle rappelle que déjà en 2014, une petite étude avait conclu que seulement 54 % des recommandations données par des médecins à la télé pouvaient s’appuyer sur des données probantes. Une étude similaire à l’heure de Facebook et d’Instagram pourrait révéler de mauvaises surprises…
Des médecins qui profitent de leur vedettariat pour donner des diagnostics douteux à la radio ou la télé, il y en a depuis longtemps. Qu’est-ce qui change avec les réseaux sociaux ? « Une pente glissante vers le désastre. »
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