L’Australienne Arunima Malik, spécialiste en économie de l’environnement et ses collègues australiens et taïwanais ont choisi la rubrique « tourisme » des 160 pays étudiés. Cela leur a permis d’additionner les gens qui se sont déplacés, depuis l’étranger ou depuis l’intérieur du pays, et ont effectué des dépenses similaires : avions, hôtels, restaurants… Le tout approcherait les 8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, incluant les déplacements ainsi que les « émissions indirectes » : nourriture, entretien des chambres d’hôtels, etc. En tout, cela aurait représenté 3,9 gigatonnes d’équivalent CO2 en 2009, contre 4,5 gigatonnes en 2013. « Nous estimons que si la tendance se maintient, l’empreinte carbone du tourisme sera de 6,5 gigatonnes en 2025 ».
Sans surprise, les États-Unis sont un gros contributeur, mais en terme d’argent dépensé, ils ne sont plus les premiers : selon les chiffres des Nations Unies, la Chine dépense désormais près du double en tourisme. Par contre, les États-Unis continuent de dominer en termes de CO2, en bonne partie à cause des vols à l’intérieur du pays.