Sans BPA, mais pas sans risque.png (1.41 Mo)

Le bisphénol A, un plastique polycarbonate dur et transparent mieux connu sous le nom BPA, a longtemps été utilisé dans les pichets, la vaisselle de plastique, les bouteilles d’eau, certaines boîtes de conserve et les biberons. En 2008, le Canada a été le premier pays à en limiter l’usage. Le produit, associé à des perturbations endocriniennes et aux cancers de la prostate et du sein, a depuis été remplacé par une autre substance, le bisphénol S (BPS).

Or, une étude récente avance qu’à dose orale égale, le BPS serait jusqu’à 250 fois plus présent dans le sang que le BPA. L’étude, à laquelle a participé une chercheuse du département de santé environnementale et santé au travail de l’Institut de recherche en santé publique de l’Université de Montréal (IRSPUM), a été publiée le 17 juillet dans Environmental Health Perspectives, n’est pas la première à mettre en doute l’innocuité du BPS.

L’an dernier, une autre étude parue dans Nature Reviews Endocrinology avait identifié le BPS comme un perturbateur endocrinien. Une étude publiée en 2016 avançait déjà que la substance de remplacement du BPA pouvait interférer avec le système reproducteur et affecter le développement embryonnaire.

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