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Un record dont on se serait passé: 227 militants environnementaux ont été tués à travers le monde en 2020, selon l’organisme Global Witness, qui compile ces données depuis 2012.

Et il s’agit probablement d’une sous-estimation, considérant que certains meurtres ont pu se produire dans des pays où la liberté de presse est absente.

Plus de la moitié des 227 victimes proviennent de quatre pays: la Colombie (65), le Mexique (30) et les Philippines (29). Les trois quarts proviennent d’un des pays des Amériques, dont le Brésil (20) et le Honduras (17). Sur l’ensemble de la planète, près du tiers de ces meurtres étaient liés à l’extraction de ressources naturelles —forestières ou minières.

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Et une victime sur trois  était membre d’une communauté autochtone. On recense aussi sept cas où plus d’une personne a été tuée au même endroit, le pire exemple étant aux Philippines avec 9 morts dans la communauté autochtone Tumandok, en décembre 2020.

Avec la crise climatique vouée à s’intensifier, « la violence contre ceux qui protègent leurs terres et notre planète » est également vouée à augmenter, lit-on dans le rapport. Avec les incendies, « les sécheresses qui détruisent des terres agricoles et les inondations qui font des milliers de morts, la situation dans ces communautés sur la ligne de front empire ». Bien que, souligne Global Witness, les gouvernements des pays riches disposent des moyens pour forcer la main aux pays plus pauvres, où la grande majorité de ces meurtres ont eu lieu.

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