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Le printemps survient une semaine plus tôt qu’il y a 40 ans dans la majorité des comtés des États-Unis. Et avec une température moyenne plus élevée dans 97% des cas.

Le média Climate Central —qui réunit des scientifiques et des journalistes— s’est livré à cette analyse des données printanières de 242 stations météorologiques à travers le pays, à la recherche de tendances régionales quant aux températures quotidiennes, mais aussi quant au calendrier.

Et si certains se réjouissent d’avoir des hivers plus courts, pour d’autres, ça veut dire une saison des moustiques qui commence plus tôt et qui dure plus longtemps, et des allergies au pollen qui, elles aussi, commencent plus tôt.

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Sans surprise, c’est le sud-ouest qui écope avec les trois villes où l’accroissement des températures depuis 1970 est la plus élevée: Reno et Las Vegas (Nevada) de même qu’El Paso (Texas). À Reno, alors que la température moyenne de ce que les météorologues définissent comme le printemps (mars, avril, mai) était de 8 degrés Celsius au début des années 1970, elle était d’un peu plus de 11 degrés à la fin des années 2010. Avec environ, pendant ces trois mois, 50 jours au-dessus de la normale, contre une quinzaine au début des années 1970.

Plus près du Québec, même Burlington, Vermont, n’y échappe pas, avec 45 jours au-dessus de la normale contre 32 en 1970.

Le mois dernier, le média avait fait une analyse similaire sur les tendances du côté des précipitations depuis 1981. Si on compare les moyennes des périodes 1981-2010 et 1991-2020, on constate une croissance des précipitations à l’est des Rocheuses, spécialement dans le centre du continent, et une décroissance à l’ouest —soit du côté du Pacifique— spécialement dans le sud-ouest.

Crédits photo: Sherbrooke, mai 2017 / André Chivinski / Flickr

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