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Le risque plus élevé de problème cardiaque après une infection au coronavirus continue d’apparaître dans les statistiques, y compris chez les patients de moins de 40 ans.

Des chercheurs de quatre pays scandinaves ont plongé dans les données de la région portant sur les problèmes cardiaques, avant et pendant la pandémie: soit du début de 2018 à la fin de 2022. Sur 7292 patients admis à l’hôpital pour une myocardite pendant cette période, le risque d’un cas grave ou le risque de devoir revenir à l’hôpital dans les 90 jours (ce fut le cas pour 1052 d’entre eux), était plus élevé chez ceux qui avaient eu la COVID.

Les rares cas de myocardites possiblement associés au vaccin apparaissent eux aussi dans ces données. Mais quand les auteurs les comparent aux myocardites associées à la COVID ou aux myocardites « conventionnelles » (92% des cas), ce sont celles associées aux vaccins qui s’avèrent avoir eu le moins de conséquences sur la santé, dans les trois mois suivant l’admission à l’hôpital.

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La recherche vient de paraître dans la revue BMJ Medicine. Elle a ses limites: c’est une étude basée sur une « cohorte », c’est-à-dire un groupe précis de gens —dans ce cas-ci, à l’évidence, ceux qui ont eu un problème cardiaque— donc pas nécessairement représentatif de la population.

Mais une conclusion similaire ressortait des données britanniques de 2021 dans une étude parue l’été dernier dans la revue Circulation: le risque de myocardite était plus élevé après une infection au coronavirus, mais en plus, le risque d’hospitalisation ou de décès était lui aussi plus élevé après une infection.

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