Voici un étrange paradoxe du réchauffement planétaire : dans certaines régions, à cause du réchauffement, les plantes fleurissent plus tard!

Et encore, ce ne sont même pas les jardiniers qui s’en sont aperçus, mais les satellites : c’est l’observation d’images prises de là-haut qui a en effet permis d’observer une évolution dans les changements de couleur des États-Unis, de 1982 à 2005. Et de constater que l’anomalie se situe uniquement dans le Sud des États-Unis.

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Au-dessus du 40e degré de latitude Nord, soit à peu près la latitude de New York et de Chicago, le changement correspond à ce à quoi on s’attendrait : la floraison se produit en moyenne 0,32 jour plus tôt en 2005 qu’en 1982. Mais au Sud du 31e degré, soit la Floride et la côte du Golfe du Mexique, les fleurs s’ouvrent en moyenne 0,15 jour plus tard.

Xiaoyang Zhang, de la la compagnie Earth Resources Technology (Maryland), qui fait part de cette analyse dans la dernière édition des Geophysical Research Letters, a également analysé, pour être sûr, les rapports de floraison des lilas. Et l’évolution est la même : floraison légèrement plus tardive dans le Sud.

« Personne n’avait remarqué, écrit-il, que les températures plus chaudes peuvent retarder le verdissement. » Quelle pourrait être l’explication? Les botanistes risqueront une hypothèse : peut-être que certaines plantes ont besoin d’être exposées à un bon froid pour éclore. Un genre de coup de pouce? Celles qui sont plus au Nord y ont encore droit à l’heure qu’il est, mais arrivé au Sud des États-Unis, ce « coup de froid » tend de plus en plus à disparaître. À suivre...

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