Une partie de cette découverte est logique: comme le savent les médecins, le VIH a cette particularité de détruire le système immunitaire d’une personne. Du coup, toutes sortes de microbes peuvent sortir de leur cachette et passer à l’attaque.
Abonnez-vous à notre infolettre!
Pour ne rien rater de l'actualité scientifique et tout savoir sur nos efforts pour lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation!
Une prise de sang d’un sidéen les détecte très vite. Mais la surprise, pour David Markovitz, de l’Université du Michigan, a été de découvrir un tel virus qui provenait non seulement des gènes mêmes du patient —mais de gènes qui, de surcroît, sont plus anciens que l’Homo sapiens .
Ces dernières années, les généticiens croient avoir identifié jusqu’à 100 000 fragments d’ADN de rétrovirus (le VIH est un rétrovirus) éparpillés dans nos gènes, soit l’équivalent de 8% du génome humain. C’est beaucoup, considérant que la plupart ont sans doute élu domicile alors que nous n’étions même pas encore humains —et qu’un nombre indéterminé est sans doute devenu indispensable à notre bon fonctionnement.
— Pascal Lapointe





