Dans une lettre envoyée le 20 novembre au président et aux administrateurs de l’Université Columbia, et dont le magazine Politico a obtenu une copie, le vice-président aux affaires publiques d’Exxon accuse un professeur de journalisme et son équipe d’avoir violé une politique universitaire sur la recherche en « minimisant ou en ignorant » des informations fournies par Exxon — en bref, d’avoir manqué d’objectivité.
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Ces étudiants en journalisme ont contribué à l’enquête qui, cet automne, a révélé qu’Exxon avait conclu, dès les années 1970, à la réalité du réchauffement climatique, avant de combattre cette réalité pendant 30 ans. Une partie de l’enquête est parue en septembre dans le Los Angeles Times — c’est la partie à laquelle ont contribué les étudiants en journalisme — pendant que le plus gros morceau est paru dans le magazine Inside Climate News.
La lettre d’Exxon rappelle les relations « nombreuses et productives » que la compagnie pétrolière a eues au fil des ans avec l’Université Columbia — 200 000 $ l’an dernier — et reproche aux reportages de ne pas correspondre « aux normes élevées et aux comportements éthiques auxquels nous nous attendons de votre institution ».
Les reportages ont entraîné une série de demandes pour que la pétrolière fasse l’objet d’une enquête publique pour dissimulation d’informations.
