Deux études parues simultanément lient en effet notre microbiome — les microbes qui nous habitent — à notre vie privée. La première étude confirme tout d’abord ce que les experts du microbiome suggéraient depuis quelques années : il sera bientôt possible d’identifier une personne à partir de l’analyse des gènes de son microbiome. Or, la deuxième signale que, pour cette raison, une base de données de microbiomes n’est peut-être pas si anonyme que ses participants ne l’avaient cru. Créée par le Projet microbiome humain, cette base de données a pour but de fournir aux chercheurs un vaste échantillon de la variété de nos microbes — et les résultats sont en train de dépasser les espérances des microbiologistes, tant ils découvrent de caractéristiques uniques à chaque « donneur ».
Si vous vous inquiétez du fait qu’une liste d’appels téléphoniques ou de sites web puisse permettre aux espions de vous identifier, attendez qu’on ait analysé vos microbes.