Dans certains cas, on connaît les grandes lignes de la recette: par exemple, raisins, orge et miel, pour la bière du roi Midas, dans la Turquie d’il y a 2700 ans. Avec suffisamment de fragments de poteries, on peut identifier un breuvage qui y a été entreposé, sachant qu’un breuvage fermenté laisse des traces —acide tartrique pour les raisins du Moyen-Orient. Ainsi, de fragment en fragment, on peut déduire la quantité de chacun des ingrédients. Mais on ignore par contre quel ingrédient supplémentaire ces gens utilisaient pour donner à la bière son goût amer. L’équipe derrière le Projet pour la cuisine, les breuvages fermentés et la santé au Musée de l’Université de Pennsylvanie, a donc fait la liste des épices disponibles à l’époque et s’est ensuite tournée vers les micro-brasseries locales pour les tester une par une. Résultat: plusieurs de ces bières antiques sont aujourd’hui vendues par un petit producteur de bières du Delaware.
Si vous avez envie d’essayer une bière étrusque, ou phénicienne, ou grecque antique, l’archéologue Patrick McGovern s’est donné pour tâche de les recréer. Tout ce qu’il faut, c’est un récipient antique... et beaucoup de chimie!
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