Au moment où les États-Unis découvrent les premiers cas du virus MERS (syndrome respiratoire du Moyen-Orient) sur leur territoire, il apparaît également que le plus gros risque de transmission de ce virus hors du Moyen-Orient réside dans le fait que l’Arabie Saoudite emploie un grand nombre de médecins étrangers.

Bien que ce virus ait été identifié pour la première fois en 2012, on en connaît fort peu sur son origine et sa virulence. Près de 600 personnes ont été infectées, dont 173 décès, la plupart en Arabie Saoudite —et ce pays s’est fait reprocher à quelques reprises son manque de transparence. On sait toutefois qu’il peut s’écouler jusqu’à 14 jours entre le moment de l’infection et celui où les symptômes apparaissent. Ce qui laisse le temps à un médecin étranger de revenir chez lui, ignorant du passager clandestin qui l’accompagne.

Ironiquement donc, le fait que l’Arabie Saoudite soit devenue une lucrative terre d’accueil pour des travailleurs de la santé des quatre coins du monde pourrait représenter le plus gros risque de transmission du MERS.

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