C’est que le jugement de cette Cour n’arrive pas de nulle part. C’est l’Australie qui a porté plainte contre le Japon, et derrière l’Australie, il y a des dizaines de pays qui appuient le traité international qui, en 1986, a imposé un moratoire sur la chasse à la baleine. Le traité lui-même émane de la Commission baleinière internationale, créée par les Nations Unies en 1948 pour réglementer la chasse au mammifère marin, longtemps avant qu’on ne commence à s’inquiéter pour la survie de cette espèce.
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Sauf que depuis quelques années, le Japon, la Norvège et l’Islande mènent une bataille pour faire lever le moratoire, entre autres afin d’élargir ce que le Japon appelle la pêche «scientifique». Et c’est cette demande que vient de balayer le jugement, qui allègue que les preuves présentées ne permettent pas de caractériser la chasse pratiquée dans l’Antarctique comme étant «scientifique».
Aucun expert ne s’est risqué à affirmer si la chasse à la baleine sera affectée par ce jugement, mais ses défenseurs viennent de perdre l’un des plus gros arguments en leur faveur.





