Une protéine, qui n’est censée servir que lors du développement de l’embryon, aurait empêché le développement de tumeurs chez des souris adultes. Et aurait un pouvoir de guérison lorsqu’on leur coupe le bout d’un orteil.

La protéine en question, Lin28a, intéresse vivement les généticiens depuis qu’on l’a associée autant aux cellules souches qu’au cancer. C’est ce qui a conduit l’équipe dirigée par le biologiste Hao Zhu, de l’Université du Texas, à mener cette nouvelle expérience, décrite le 7 novembre dans la revue Cell.

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Avant cela, leurs prédécesseurs avaient établi que cette protéine semblait freiner le développement de tumeurs chez des souris pourtant génétiquement modifiées pour développer de telles tumeurs. À présent, on apprend que cette protéine semble aussi améliorer «la réparation des tissus» —en l’occurrence, elle fait repousser l’extrémité coupée de l’orteil. Et accessoirement, les poils poussent plus vite. C’est un peu comme si cette cellule souche «reculait l’horloge» de l’organisme —en d’autres termes, l’organisme agit comme s’il était encore un embryon en croissance rapide. Mais pas partout, nuance-t-on dans Cell: le coeur de la souris, lui, n’a pas rajeuni.

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