La tendance se poursuit : la planète se réchauffe. Et aucun coin de la planète n’est épargné. Les États-Unis ont enregistré les températures les plus chaudes entre janvier et septembre. L’Europe a connu une moyenne plus élevée de 3 degrés celsisus en juillet et l’Angleterre a eu droit à son année la plus chaude depuis 1659. Dans l’hémisphère sud, le Brésil et l’Australie ont subi des vagues de chaleur entre janvier et mars. La ville de Bom Jesus au Brésil a enregistré sa température la plus chaude à vie, 44,6 Celsius le 31 janvier.
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L’Afrique n’a pas été épargnée non plus. Après avoir souffert d’un grave sécheresse l’été dernier, la Somalie connaît maintenant ses pires inondations. Des pluies diluviennes sont tombées sur toute l’Afrique de l’ouest. Certaines régions ont reçu six fois plus de pluie qu’à l’habiture. Même le désert du Sahara qui reçoit peu de pluie a reçu son lot. Des centaines de milliers de personnes ont dû être déplacées.
Les sécheresses en Chine ont endommagé des millions d’hectares de cultures dans la province de Sichuan et dans l’est du pays. Et le pays a aussi connu sa pire saison tropicale de cyclones. Plus de 1000 personnes sont mortes et les tempêtes ont coûté $10 milliards.
Les nombreux records enregistrés cette année confirment les études qui font un lien entre les comportements des humains et la tendance du réchauffement selon David Parker, scientifique au Bureau de Météorologie de l’Angleterre. Bien sûr, le climat global s’est réchauffé et refroidi naturellement au cours de l’histoire de la Terre. Mais le réchauffement des 50 dernières années dépasse les variations naturelles constatées au cours des siècles. Selon lui, ces changements ne peuvent être expliqués sans tenir compte des milliards de tonnes annuelles d’émissions de dioxide de carbone et autres gaz qui piègent la chaleur dans notre atmosphère.
Au cours des 600 000 années qui ont précédé la Révolutioin Industrielle, la concentration de dioxide de carbone dans l’air dépassait rarement 280 parties par million. Elle atteint maintenant 382 parties par million et ne cesse de croître.
Les années les plus chaudes en ordre décroissant sont 2005, 1998, 2002 et 2003 suivie de 2006 selon la Nasa qui place l’année 2006 au cinquième rang. Et préparez vos ventilateurs, l’année 2007 s’annonce plus chaude que 2006 à cause de l’influence de El Nino. Peu importe le temps qu'il fera, nous vous souhaitons une très belle et heureuse année.