C’est du moins ce que prétend pouvoir calculer Robert Vautard, du Laboratoire du climat et des sciences environnementales, en France. Après avoir comparé 30 années de données sur la vitesse des vents de surface dans 822 sites à travers le monde, il conclut que la vitesse moyenne a diminué de 5 à 15 % sur la majeure partie des continents de l’hémisphère. Les vents les plus forts (plus de 10 mètres par seconde) seraient les plus affectés. Et Vautard attribue cet effet à l’accroissement du nombre d’arbres plantés en Europe et en Asie pendant cette période ( Nature Geoscience ).

Planter des arbres est certainement utile pour absorber davantage de gaz à effet de serre. Mais ça coupe aussi le vent... dans tout l’hémisphère nord!
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