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Le génome de l’homme du Néandertal prend un tournant citoyen: alors que de plus en plus de fragments s’accumulent dans les laboratoires, ces séquences sont mises en ligne, permettant à une large communauté de passionnés de traquer les gènes qui expliqueraient telle ou telle différence entre notre cousin et nous.

«Il n’y a rien qui empêche des étudiants du secondaire de (trouver) le genre de choses que je mets sur mon blogue», explique l’anthropologue John Hawks, l’un de ces passionnés.

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Au cours de la dernière année, la chasse aux gènes préhistoriques est devenue encore plus intrigante, alors que les généticiens ont fait de l’homme de Denisova —du nom d’une caverne d’Asie centrale— vieux d’environ 50 000 ans, une troisième espèce, distincte du Néandertal et de nous.

John Hawks a par exemple découvert, en analysant les séquences génétiques, que les Denisoviens n’avaient pas de cheveux roux. Détail trivial, mais de détail en détail, au rythme où vont les choses, le portrait de nos cousins disparus devrait se préciser à une vitesse qui aurait été inimaginable il y a quelques années.

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