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L’éolien a le vent en poupe, c’est le moins qu’on puisse dire. La Chine en est devenu le chef de file, le Danemark lui doit 20% de son électricité et même le Québec, paradis de l’hydro-électricité, développe son potentiel éolien.

Ce dernier peut-il aussi développer une expertise, là où tant d’autres l’ont devancé —ou devrait-il s’inspirer des expériences des autres?

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Depuis le projet Le Nordais, en Gaspésie (1998), Hydro-Québec a lancé trois appels d’offres pour l’achat d’énergie éolienne. Celui de 2003 a engendré sept nouveaux parcs en Gaspésie seulement et a contribué à créer de l’emploi dans une région qui en avait bien besoin, souligne un de nos invités de cette semaine, Frédéric Côté, du TechnoCentre éolien, à Gaspé.

L’appel d’offres suivant, en 2005, s’adressait à toutes les autres régions, et pas moins de 66 projets —totalisant 7720 MW— ont été soumis, dont 15 ont été retenus en mai 2008 pour 2004 MW.

En avril 2009, le troisième appel d’offres, de 500 MW cette fois, visait à parts égales le milieu communautaire et les nations autochtones. Douze projets ont été retenus en décembre 2010, pour 300 MW.

Y a-t-il quelque chose de particulier aux projets communautaires qui les distinguerait des projets qualifiés, parfois à tort, « d’industriels »? Après tout, le modèle « éolien communautaire » du Danemark a l’avantage de faciliter son acceptation par une population locale, comme nous le raconte Søren Hermansen: il a piloté un projet de 10 ans (1997-2007) qui a fait d’une petite île danoise, Samsø, une célébrité mondiale de l’énergie éolienne.

Chez nous, Isabelle Burgun s’entretient avec Aude Fournier, administratrice du Regroupement pour le développement durable des Appalaches, un mouvement citoyen qui s’est opposé au projet éolien de la région de l’Érable. Une opposition qui se fait plus visible qu’il y a 14 ans, alors que les projets viennent se dresser dans des régions plus densément peuplées.

Pour discuter plus en profondeur de l’état de l’éolien au Québec, une discussion en deux temps avec Christian Masson, de l’École de technologie supérieure, et Frédéric Côté, du TechnoCentre éolien. Quelle est l’expertise technologique du Québec? En quoi le fait d’être un pays nordique change-t-il la donne? Quelle place pour les projets communautaires?

Nos invités

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Je vote pour la science est diffusée le mardi à 11h à Radio Centre-Ville (102,3 FM Montréal). Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions précédentes. Pour en savoir plus sur l'initiative Je vote pour la science, rendez-vous ici. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter et nous télécharger sur iTunes.

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