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Un colloque international réunissait la semaine dernière 400 archéologues à Montréal. Ils venaient pour parler archéologie mais aussi politique. C’est le sujet de notre émission de cette semaine.

C’est que les coupes budgétaires amputent de 30 millions $ —au cours des trois prochaines années— le budget de Parc Canada. Une centaine de personnes perdront leur emploi. À Québec, il ne restera que 34 employés sur 104.

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Depuis cinq ans, on parlait de relocaliser les services de la gestion du patrimoine culturel du Centre fédéral de services du Québec (à Québec) dans un nouvel édifice. À l’été 2010, l’agence Parcs Canada prenait la décision d’arrêter le processus d’appel d’offres pour cette construction. Pour l’instant, les objets sont dans des boîtes et attendent d’être transférés à Gatineau ou à Ottawa.

Les coupes affecteront aussi d’autres régions. Resteront quatre archéologues sur 12 dans la région Atlantique. Au bureau d’Ottawa, les cinq du secteur de la culture matérielle sont remerciés. Au Centre de Corwall, c’est une archéologue qui reste sur 7, avec un statut saisonnier. À Winnipeg, trois resteront mais à Calgary, c’est le départ de l’équipe de 7 —pour ne laisser qu’un assistant archéologue.

Tout cela peut-il se justifier par l’économie? Et que signifient ces coupures, au-delà des pertes d’emplois? L’interprétation des sites, nous expliquent nos invités : de nombreux sites ouverts au public ne disposeront plus d’un seul archéologue pour expliquer la science et les fouilles, comme aux Forges du Saint-Maurice. D’aucuns se demanderont comment intéresser les gens à leur passé si on ne leur donne pas les clés. Mais pour nos invités, intéresser les gens à leur passé, c’est aussi les intéresser à leur présent.

Nos invités :

  • Adrian Burke, professeur d’anthropologie à l’Université de Montréal, archéologue spécialiste de la préhistoire du Nord-est de l’Amérique et co-organisateur du colloque de Montréal.
  • Geneviève Treyvaud, archéologue au département d’histoire de l’Université Laval, spécialiste de la période de contact entre les Amérindiens et les Français.
  • Pascale Vaillancourt, d’Archéotec, qui nous parle plus spécifiquement de ce que peuvent faire (ou ne pas faire) les archéologues montréalais à l’heure des grands travaux.

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Je vote pour la science est diffusée le mardi à 11h à Radio Centre-Ville (102,3 FM Montréal). Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions précédentes. Pour en savoir plus sur l'initiative Je vote pour la science, rendez-vous ici. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter et nous télécharger sur iTunes.

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