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Collision avec une planète, alignement galactique, inversion des pôles... Vous pensiez que les prophètes d’apocalypse avaient épuisé tous les scénarios possibles pour le 21 décembre 2012? Ce serait sous-estimer la crédulité humaine.

«Un nouveau livre trace un lien entre le Large Hadron Collider et deux événements cataclysmiques liés à la fin du monde des Mayas.» Le titre du communiqué de presse était on ne peut plus accrocheur.

En rappelant subtilement que, lors de l’ouverture de ce méga-accélérateur de particules situé en Suisse, certains inquiets avaient prophétisé qu’il créerait un «trou noir qui avalera la Terre», l’auteur s’assurait d’ajouter sa petite pierre à l’édifice déjà bien encombré des fins du monde des Mayas.

Le livre en question est de plus signé par un auteur qui n’en est pas à son premier bestseller, l’Américain Steve Alten.

Le problème, c’est que ce livre Phobos : Mayan Fear , est... un roman de science-fiction. Un léger détail que le communiqué n’a pas jugé bon de préciser. Et que certains n’ont pas jugé bon de vérifier, à en juger par les sites qui ont répercuté le communiqué avec les points d’exclamation de rigueur.

De l’auteur, il est également écrit qu’il a «consulté des physiciens». Sans préciser si cette conversation a porté sur leur boisson préférée ou sur la prochaine Coupe du monde.