Oui, nous avons en nous un immense écosystème de bactéries. Or, comme tout écosystème qui se respecte, il est vulnérable aux influences extérieures. C’est-à-dire, dans son cas... ce que nous mangeons.

«Dis-moi ce que tu manges, et je te dirai qui tu es»: pour les microbiologistes, ça n’a jamais été aussi vrai que ces dernières années, alors que déferlent quantité de nouvelles données sur les microbes —bons ou mauvais— qui habitent en nous.

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Une nouvelle étude parue le 11 décembre dans Nature révèle même que, dans nos intestins, cette «population» change extrêmement vite —trois ou quatre jours— dès qu’une personne modifie son alimentation. Changements de bactéries, et changements dans les types de gènes qui sont exprimés par ces bactéries.

Les chercheurs s’empressent toutefois de souligner qu’il ne faut tenter de tirer aucune conclusion des avantages (ou désavantages) de passer d’un régime à l’autre. Il faudra pour cela avoir accumulé des données sur beaucoup plus que les 10 cobayes qui se sont prêtés à l’expérience...

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