D’habitude adepte de poissons et de phoques, l’ours qui peut de moins en moins s’aventurer sur la banquise, semble en effet faire contre mauvaise fortune bon coeur. Il peut se nourrir d’une centaine d’oeufs en un seul repas, selon une étude de l’Université Carleton (Ontario) menée dans le nord du Québec et parue dans la revue PNAS. Les raids en question auraient été multipliés par sept depuis les années 1980. L’ours réussira-t-il à faire cette transition du poisson aux oiseaux? La réponse demeure incertaine: à mesure que la température augmente, l’environnement change et les oiseaux eux-mêmes peuvent décider de déménager vers des lieux moins dangereux.
Les biologistes disent depuis longtemps que le réchauffement climatique posera des défis inédits à nombre d’espèces. Voilà qu’il s’avère que l’ours polaire, cobaye par excellence de cette expérience planétaire, est en train de faire une razzia dans les nids d’oiseaux.
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