Selon trois chercheurs du département des sciences informatiques de l’Université Oxford, le modèle développé là-bas montrerait à présent un « taux de succès » de 89 à 96 %, soit davantage que le taux de succès généralement attribué aux tests sur des coeurs de souris (75 à 85 %). On définit, dans ce domaine des maladies cardiaques, le taux de succès par le nombre de fois où une expérience d’un côté (dans ce cas-ci, chez des souris) permettra de prévoir avec justesse un effet secondaire chez un humain.
Si on est encore à quelques années — au moins — d’une application clinique, ces expériences ne laissent pas seulement entrevoir la possibilité de sacrifier moins d’animaux ; elles laissent miroiter la possibilité de faire courir moins de risques aux cobayes humains, face à un médicament encore expérimental.