Une équipe d’experts en biologie et en ressources naturelles a pointé sur une carte 23 millions d’incendies naturels (forêt, brousse, etc.) dont 478 « événements extrêmes », survenus aux États-Unis et en Australie entre 2002 et 2013. Si ces catastrophes naturelles sont, sans surprise, concentrées là où il y a davantage de matière à brûler, il se dégage aussi que près du tiers des événements extrêmes ont atteint des banlieues, en particulier dans l’ouest des États-Unis et le sud-est de l’Australie. Considérant les zones à risque où se poursuit l’étalement urbain, et avec l’aide d’hivers plus courts et de sécheresses prolongées, les auteurs estiment dans Nature Ecology and Evolution que le nombre d’incendies extrêmes s’étendant jusqu’à ces banlieues pourrait augmenter de 20 à 50 % dans les prochaines décennies. Et ce, aux États-Unis et en Australie, mais aussi dans l’Europe méditerranéenne.
Pourquoi la banlieue aurait-elle plus à craindre des changements climatiques que la ville centre ? À cause des incendies.
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