Club de lecture de Notre cerveau à tous les niveaux - pour site livre R3.jpg

Simple rappel cette semaine de deux événements qui, comme souvent ici, font se rejoindre plusieurs aspects de mon travail et de mes intérêts. Il s’agit d’abord des deux projections de mon film « Sur les traces d’Henri Laborit » (2016) qui auront lieu ce vendredi le 16 mai à 20h30 à la Casa Obscura, 4381 rue Papineau à Montréal (Québec) et ce dimanche 18 mai à 16h30 dans la salle Luria, à Lurs, dans le sud de la France. Et un autre deux jours plus tard, soit le mardi 20 mai, se tiendra la troisième séance du « club de lecture de Notre cerveau à tous les niveaux », les soirées que j’organise dans le cadre de l’UPop Montréal pour discuter et approfondir chacune des 12 rencontres qui structurent mon bouquin.

Je vous ai déjà présenté le contexte des deux projections de mon film entourant le 30e anniversaire du décès de Laborit. Une chose que je me suis aperçu depuis cependant, c’est qu’il n’existait pas à proprement parler de résumé succinct de mon film sur le Net ! J’en ai donc pondu un, en espérant qu’il vous donnera le goût d’aller le voir (je serai évidemment à la projection de Montréal; pour la France, j’enregistrerai une courte capsule vidéo pour présenter le film).

 

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Sur les traces d’Henri Laborit (2016) – Synopsis

Henri Laborit a d’abord travaillé comme chirurgien pour la marine française, avant de devenir pharmacologue, neurobiologiste et philosophe. Francisco Varela fut un neurobiologiste chilien aux contributions importantes en biologie théorique, en sciences cognitive et en philosophie. Roland Bibeau est né au Québec et a réparé des machines à tisser durant la majeure partie de sa vie à l’usine de textile Penman à St-Hyacinthe. Quel est le lien entre ces trois vies ? C’est ce que ce film raconte.

Il commence dans un espace-temps non identifié, où l’on entend la voix d’Henri Laborit réfléchir sur le renforcement de nos connexions neuronales qui contribuent à la trace physique de notre mémoire. Alors que ses réflexions débouchent sur ce qui rend possible nos processus imaginaires, nous nous retrouvons dans une chambre d’hôtel parisienne avec l’auteur du documentaire qui remonte alors le fil de sa mémoire jusqu’en 1914, années de naissance de Henri et Roland. Il nous dévoile ensuite progressivement sa quête, celle de tenter d’élucider le désaccord de Laborit et Varela lors de leur seule rencontre, dont il découvre l’existence d’un enregistrement vidéo.

Sa quête devient alors une véritable enquête qui l’amènera à rencontrer plusieurs personnes qui ont connu tantôt l’un, tantôt l’autre, et même parfois les deux ! C’est grâce à ce parcours à travers villes et villages du Québec et de la France que l’on découvrira ces trois vies exceptionnelles. Et surtout les liens inattendus que le cortex associatif de l’auteur nous amène à faire entre elles. Dans l’espoir de donner un peu de sens, vingt ans après, à un véritable « clash » entre les deux personnages qui l’ont peut-être le plus marqué…

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Les « clubs de lecture de Notre cerveau à tous les niveaux » sont une occasion de réfléchir ensemble sur les nombreux thèmes abordés dans ce livre qui ratisse plutôt large, comme l’indique son sous-titre « Du Big Bang à la conscience sociale » ! Un prétexte aussi pour avancer dans la lecture de ma « brique » ou simplement une occasion d’en digérer les principaux concepts ensemble si vous n’avez pas encore lu la rencontre dont on traite ce soir-là. Et le 20 mai prochain, ce sera donc la 3e rencontre qui sera à l’honneur. Comme je l’avais écrit sur le site de l’UPop, c’est celle où :

Après avoir considéré comment s’est mis en place notre système nerveux sur le temps long de l’évolution à la rencontre précédente, on va résumer comment il se déploie ensuite chez ce petit être humain immature qui va s’imprégner de la culture dans laquelle il grandit. Et comme le développement de son cerveau est grandement dépendant de l’activité nerveuse découlant de son interaction avec l’environnement, on n’aura pas le choix de considérer un peu le fonctionnement de cet influx nerveux qui permet la communication rapide entre les neurones. Sans oublier le rôle essentiel de la partie chimique de cette transmission au niveau de la synapse qui permet aux neurones d’intégrer tous les messages qu’il reçoit et de transmettre le résultat de ce calcul.

On aura encore une fois le plaisir de recevoir un invité pour la deuxième heure de la soirée. Cette fois, ce sera Simon Derome qui, de son point de vue de neuropsychologue des troubles développementaux, abordera les dangers de l’utilisation abusive des tablettes et des écrans en général durant les premières années du développement de l’enfant.

Et comme on arrive (enfin) à des choses que je connais un peu mieux (les neurones !), j’ai prévu une approche plus ludique où, je vous le dis tout de suite, il faudra résoudre plusieurs énigmes en compagnie d’un personnage légendaire des enquêtes policières qui a traversé mon enfance… Les personnes qui ont lu la 3e rencontre du livre savent probablement déjà de qui je veux parler !

Ça se passera donc mardi le 20 mai à 19h à la librairie Un livre à soi, 1575 Avenue Laurier Est, à Montréal.

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