Augmentation des travailleurs autonomes, des employés partiels et à contrats, place des femmes, automatisation et informatisation… Jusqu’à l’intelligence artificielle dont on dit qu’elle promet de bouleverser cette sphère active de notre vie.
Nous consacrons aussi plus de temps au travail qu’avant — raccordés en tout temps à nos cellulaires et nos ordinateurs — et c’est souvent pourquoi de nombreux travailleurs tombent malades. Épuisement (burn-out), troubles anxieux et dépression, les maux du travail sont en expansion, particulièrement ceux qui affectent la santé mentale.
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Des transitions qu’étudient activement les gens du Centre de recherche interuniversitaire sur la mondialisation et le travail. Le CRIMT animait justement, en octobre, un colloque international sur les perturbations, les expérimentations et les nouvelles régulations qui façonnent l’avenir du travail.
Comment se dessine le futur du monde du travail ? Isabelle Burgun en parle avec :
- Christian Pinsonneault, ergonome certifié et chargé de projet à Entrac, firme conseil en ergonomie en milieu de travail
- Tania Saba, professeure en gestion des ressources humaines et titulaire de la Chaire BMO en diversité et gouvernance de l'Université de Montréal. Elle est aussi chercheuse au Centre de recherche interuniversitaire sur la mondialisation et le travail (CRIMT).
Plus scolarisé, plus anxieux, plus précaire mais aussi plus féminin et informé, le portrait du « travailleur moyen » a évolué. Les changements dans la gestion des ressources humaines en tiennent-ils compte ? On entend souvent que « le travail nous rend malade ». Concrètement, comment notre emploi peut-il nous affecter, depuis la cadence jusqu’à la hauteur des tables de travail en passant par les aires ouvertes et le télétravail ? Les travailleurs vieillissent mais restent actifs : comment réussir cette cohabitation des générations ? Faut-il avoir peur des bouleversements apportés par l’intelligence artificielle ?
On revient à ce défi d’avoir à gérer toute l’inégalité, (en quelque sorte) des doubles citoyennetés : des gens peu qualifiés qui subissent tous les aléas de ces nouvelles technologies, versus ceux qui prennent la vague et restent à l’avant-garde et seront recherchés. — Tania Saba
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En chronique : comme chaque semaine, on passe le micro à un scientifique éditorialiste. Cette semaine, Ian Giroux, infirmier et clinicien, réagit à l’importance du… lavage des mains !
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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13 h et le samedi à 11 h sur les cinq stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun. Recherche pour cette émission : François Cartier. Vous pouvez également nous écouter sur CHOQ-FM (Toronto), CIBO-FM (Senneterre), CFOU (Trois-Rivières), CIAX (Windsor), CHOW (Amos) et Radio-Fermont.
Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions des saisons précédentes. La naissance de l'émission, en 2008, avait également été accompagnée d'une initiative politique non partisane du même nom : rendez-vous ici. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter et sur Facebook.