On avait d'abord cru que l'arsenic provenait de sédiments rocheux situés à une plus grande profondeur que les puits eux-mêmes, de sorte que, logiquement, la fermeture des puits aurait dû éliminer le problème.
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Mais c'est seulement en décembre 2005 qu'une nouvelle étude, réalisée par une équipe américaine de l'Université Stanford, a conclu que l'arsenic provenait en fait de sédiments situés plus près de la surface, ce qui expliquerait que les niveaux d'arsenic soient encore à un niveau supérieur à ce qui est considéré sécuritaire.
On ne compte pas les problèmes de santé que peut causer cette présence d'arsenic dans l'organisme d'adultes et d'enfants, et on en a sans doute pour des décennies à mesurer les conséquences qu'aura sur les Bangladeshis l'une des erreurs sanitaires les plus graves de l'histoire.